Communiqué de l’association SOS PISCINE-MOLITOR : Frédéric Maynier/Claude Bialot

 

« Les 2 co-fondateurs de l’association SOS Piscine-Molitor ont rencontré Mme Marielle de Sarnez (candidate du Modem aux élections parisiennes), à sa demande, au stade Jean Bouin le 22 novembre 2007. A l’issue de cette entrevue ils ont rédigé le questionnaire ci-dessous et décidé de le soumettre aux élus locaux et aux candidats aux prochaines élections municipales de Paris et de Boulogne Billancourt. Les réponses seront publiées sur notre site.

 

 

A.      Le public et les scolaires de Paris 16ème et de Boulogne-Billancourt ont pu utiliser la piscine Molitor pendant plusieurs générations, jusqu’à sa fermeture en 1989.

 

    1.       Il est nécessaire de garantir à nouveau, et de façon certaine, un large accès à la piscine pour le  public et les scolaires dans le cadre même du contrat définitif de concession, et non de "tolérer" cet accès.

    2.       La Ville de Paris pourra racheter des lignes d'eau au futur concessionnaire.

    3.       Autre opinion :

     

B.     Mais la piscine Molitor est fermée depuis près de 20 ans pour des raisons purement politiciennes et affairistes.

    1.    Le "bassin naturel de fréquentation" de la piscine Molitor est constitué principalement des habitants de l’ouest parisien et de Boulogne. Ces derniers ont donc été « privés de piscine »  pendant 20 ans. Ce sont là des « dégâts collatéraux » insupportables.

    2.    La piscine est propriété de la ville de Paris. Sa réhabilitation et son utilisation ne concernent donc que les Parisiens.

    3.    Autre opinion :

 

C.     Le Comité de Concertation (Ville de Paris + ville de Boulogne + associations) a « appris » au cours de sa dernière séance, de la bouche même de Mr Pascal Cherki (adjoint chargé des sports du maire de Paris, Bertrand Delanoë) son président que: " la Ville de Paris, a décidé (unilatéralement donc) de se désengager financièrement du projet" (laissant ainsi au futur concessionnaire le rôle de maître d'ouvrage de la réhabilitation).

    1.       En se désengageant, Paris désengage Boulogne de fait et de force. Il est urgent de développer des relations plus saines, plus confiantes et plus égalitaires entre Paris et les communes limitrophes sur tous les sujets concernant celles-ci directement.

    2.       Paris en renonçant à la participation financière de Boulogne s’affranchit de toute obligation de concertation avec sa voisine.

    3.       Autre opinion :

     

D.     Le traitement des accès, façades, abords et les articulations des espaces de la piscine Molitor avec ceux de Jean Bouin sont dès lors de la responsabilité du concessionnaire-maître d’ouvrage.

    1.       Les élus et les associations concernées doivent être impérativement associés à la réflexion et aux décisions sur ces sujets.

    2.       Le concessionnaire fera ce que bon lui semble.

    3.       Autre opinion :

     

E.     Plus généralement, aux "marches de l'empire" parisien, à l'ouest, le long de sa frontière boulonnaise, l’aménagement des grands équipements sportifs se fait au coup par coup :

·         Privatisation du stade Hebert / extension projetée de Roland Garros?

·         Privatisation de la piscine Molitor / bientôt concédée?

·         Privatisation du stade Jean Bouin / bientôt largement amputé?

 

    1.       Une réflexion globale concernant cette zone est urgente et nécessaire (avec la participation des élus boulonnais et la consultation des associations).

    2.       Paris décide, tant pis pour Boulogne qui partage les nuisances, sans contreparties.

    3.       Autre opinion :

 

Question subsidiaire (facultative) pour départager les meilleurs:

-          Qu'est-ce qu'un stade de Rugby "sexy"?